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Oris

Savoir-faire, entretien, restauration, actus, design

Oris Holstein Propilot

Big Crown Date Pointer

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Un point histoire ? Les ateliers d’Oris sont logés aux abords  du ruisseau et vallon homonymes, à Hölstein. Tout démarre au début des années 1900 alors que Paul Cattin et Georges Christian décident de redémarrer la marque Lohner & Co.

Leur ancrage local est à noter, ils auront pendant tout le développement de la société aider à prospérer la région, non loin de Bâle.

Rapidement, la simplicité des modèles proposées leur fond obtenir des ventes et la possibilité de continuer de se développer. Les mouvements à ancre à chevilles ou encore les attaches simples sur le boîtier qui permet de transformer les montre de poche et montres bracelets leur permettent de se différencier.

1938 : premier mouvement calendrier à aiguille centrale (modèle Pointer Date).

1941 : premiers réveils qui rencontrent un succès énorme, notamment le modèle avec réserve de marche 8 jours.

1944 : Oris reçoit son certificat de haute qualité du plaqué or de ses boîtiers.

1949 : toutes les montres sorties de la fabrique sont désormais étanches.

1952 : premier mouvement automatique avec affichage de la réserve de marche (cal. 601)

1966 : lancement du premier échappement à ancre empierré (cal. 652) qui recevra son certificat de chronomètre par l’Observatoire astronomique et chronométrique de Neuchâtel.

1970 : permier chronographe (modèle Chronoris) et début de la chute avec l’arrivée du quartz. Les actions sont vendues à l’actuel SWATCH Group (anciennement ASUAG). Différents essais tombent à l’eau jusqu’à ce qu’il est décidé de prendre de l’envergure, d’oser l’audace et de viser des complications plus prestigieuses. Il est possible de profiter du considéré du Groupe.

Ainsi, à l’approche des années 90, Oris réussi le pari et entreprend une course folle avec des modèles de plus en plus poussés, de plus en plus tournées vers une clientèle sans le besoin mais intéressée par de la mécanique complexe et encore abordable.

1988 : premier réveil au poignet

1989 : premier mouvement automatique calendrier à aiguille centrale

1990 : quatre compteurs indépendants (modèle Players)

1991 : les complication s’accumulent sur le même mouvement : jour, date, phase de lune et second fuseau horaire (cal. 581)

1993 : première petite seconde et calendrier à aiguille (cal. 640)

1996 : Oris devient partenaire officiel du London Jazz Festival. Cela peut sembler un détail mais cela démontre surtout la capacité à bouger les ligner et oser. Une collection “Jazz” apparaîtra et les modèles seront signés par des artistes.

1997 et 98 modèle Worldtimer avec affichage d’un 2nd fuseau horaire à guichet jour/nuit, système de réglage rapide pour l’heure locale, date rétrograde et petite seconde (cal. 690) et qui cassent réellement les codes et qui continue de projeter Oris parmi les grands.

Une des signatures d’Oris et que nous continuons de trouver sur les nouveaux modèles : la couronne surdimensionnée issue de la période militaire et particulièrement des pilotes de la WWII.

Leurs modèles plongés (TTI1 Diver, TT1 Diver Chronographe et avec soupape à hélium).

Les modèles actuels Big Crown relatent bien ce design différent.

2020 : mouvement automatique aux propriétés antimagnétiques, réserve de marche de 5 jours (cal. 400)

Aujourd’hui, aux mains de Rolf Studer depuis 20ans, Oris ose encore et ajoute fantaisies, design et impertinence. Les couleurs retentissent, les collab (Disney The Muppets) n’arrêteront pas la croissance de la marque. Une réussite à suivre de près.

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